Dans La Malette, Emmanuel Lekryst combine le symbolisme social et la déformation néo-expressionniste pour livrer une critique acérée des rapports entre argent, pouvoir, genre et jeunesse. Cette œuvre, complexe et puissamment composée, illustre parfaitement sa volonté d’interroger la place de l’individu dans une société en mutation.
La mallette, cœur du pouvoir et miroir de nos obsessions. L’objet central — une mallette ornée des symboles du dollar, de l’euro, etc. — condense tous les enjeux de pouvoir économique. Elle est portée par une femme, ce qui bouleverse volontairement les représentations habituelles du capitalisme patriarcal. Ici, la femme détient l’objet de pouvoir, mais son expression, sa posture et son interaction avec les autres personnages restent ambivalentes : est-elle maîtresse de la situation ou simple vectrice d’un système plus grand qu’elle ?
Le corps masculin tronqué : symbole d’une perte de repères. La présence d’un homme représenté à moitié (uniquement le buste) amplifie la sensation de fragmentation. Ce choix plastique fait écho à une perte de statut, une invisibilisation ou encore à un être “cassé” par un système économique et social qui le dépasse. Cette figure silencieuse pourrait symboliser l’homme dépassé, ou l’humain réduit à un rôle partiel, incomplet.
Couleurs et distorsions : la signature néo-expressionniste. L’œuvre utilise un trait expressif, des formes volontairement disloquées, et des teintes vives superposées. Cette esthétique rappelle les grands noms du néo-expressionnisme (comme Basquiat ou Schnabel), et sert ici à déconstruire les corps pour mieux exprimer les tensions internes : domination, désir, impuissance, ambition.
Une fable sociale silencieuse. Au final, La Malette n’illustre pas une simple scène : elle raconte une histoire symbolique, une fable contemporaine où chacun des personnages est un archétype : La femme puissante (ou instrumentalisée), L’homme brisé, Le jeune en mouvement et l’argent comme force centrale, presque divine.
Emmanuel Lekryst est un artiste peintre autodidacte originaire de Côte d’Ivoire. Il se consacre à la peinture depuis 2019, interrogeant à travers ses œuvres la condition humaine. Son univers artistique mêle spiritualité, allégorie et réflexion sociale.
Parallèlement, ses toiles, aux couleurs vibrantes et électrisantes, explorent les multiples facettes de l’expérience humaine.
Son parcours artistique débute officiellement avec une première exposition organisée à la Rotonde des Arts d’Abidjan. Depuis, il enrichit son travail de ses rencontres, de ses recherches, mais surtout de ses expériences humaines. Il effectue régulièrement des voyages de recherche, principalement à l’intérieur du territoire ivoirien.
Artiste plasticien engagé, Emmanuel Lekryst développe un univers riche, articulé autour de deux axes majeurs : une exploration symbolique et spirituelle de l’existence humaine, et une recherche plus émotionnelle et expressive de la vie contemporaine.
Ses créations interrogent la place de l’individu dans la société actuelle : ses luttes, ses aspirations, ses contradictions, ses blessures comme ses instants de bonheur. Emmanuel s’inspire du quotidien – notamment celui de la jeunesse abidjanaise – pour réinventer le réel à travers un style personnel et dynamique. Ses œuvres prennent vie sous forme de visages fragmentés, silhouettes stylisées, formes perturbées, couleurs superposées et rythmes visuels vibrants, reflétant l’énergie urbaine.
Chaque œuvre naît d’un processus en deux temps : des croquis numériques où les idées émergent librement, suivis d’un travail pictural traditionnel. Il en résulte des compositions denses et structurées, qui marient improvisation, rigueur et innovation.
Les personnages stylisés et leurs motifs incarnent des identités en perpétuelle transformation, nourries par l’expérience individuelle et l’environnement social. La couleur, omniprésente, devient un véritable langage : chaque teinte, chaque trait, chaque composition raconte une histoire, qu’elle soit personnelle ou collective.
Dans La Malette, Emmanuel Lekryst combine le symbolisme social et la déformation néo-expressionniste pour livrer une critique acérée des rapports entre argent, pouvoir, genre et jeunesse. Cette œuvre, complexe et puissamment composée, illustre parfaitement sa volonté d’interroger la place de l’individu dans une société en mutation.
La mallette, cœur du pouvoir et miroir de nos obsessions. L’objet central — une mallette ornée des symboles du dollar, de l’euro, etc. — condense tous les enjeux de pouvoir économique. Elle est portée par une femme, ce qui bouleverse volontairement les représentations habituelles du capitalisme patriarcal. Ici, la femme détient l’objet de pouvoir, mais son expression, sa posture et son interaction avec les autres personnages restent ambivalentes : est-elle maîtresse de la situation ou simple vectrice d’un système plus grand qu’elle ?
Le corps masculin tronqué : symbole d’une perte de repères. La présence d’un homme représenté à moitié (uniquement le buste) amplifie la sensation de fragmentation. Ce choix plastique fait écho à une perte de statut, une invisibilisation ou encore à un être “cassé” par un système économique et social qui le dépasse. Cette figure silencieuse pourrait symboliser l’homme dépassé, ou l’humain réduit à un rôle partiel, incomplet.
Couleurs et distorsions : la signature néo-expressionniste. L’œuvre utilise un trait expressif, des formes volontairement disloquées, et des teintes vives superposées. Cette esthétique rappelle les grands noms du néo-expressionnisme (comme Basquiat ou Schnabel), et sert ici à déconstruire les corps pour mieux exprimer les tensions internes : domination, désir, impuissance, ambition.
Une fable sociale silencieuse. Au final, La Malette n’illustre pas une simple scène : elle raconte une histoire symbolique, une fable contemporaine où chacun des personnages est un archétype : La femme puissante (ou instrumentalisée), L’homme brisé, Le jeune en mouvement et l’argent comme force centrale, presque divine.
Emmanuel Lekryst est un artiste peintre autodidacte originaire de Côte d’Ivoire. Il se consacre à la peinture depuis 2019, interrogeant à travers ses œuvres la condition humaine. Son univers artistique mêle spiritualité, allégorie et réflexion sociale.
Parallèlement, ses toiles, aux couleurs vibrantes et électrisantes, explorent les multiples facettes de l’expérience humaine.
Son parcours artistique débute officiellement avec une première exposition organisée à la Rotonde des Arts d’Abidjan. Depuis, il enrichit son travail de ses rencontres, de ses recherches, mais surtout de ses expériences humaines. Il effectue régulièrement des voyages de recherche, principalement à l’intérieur du territoire ivoirien.
Artiste plasticien engagé, Emmanuel Lekryst développe un univers riche, articulé autour de deux axes majeurs : une exploration symbolique et spirituelle de l’existence humaine, et une recherche plus émotionnelle et expressive de la vie contemporaine.
Ses créations interrogent la place de l’individu dans la société actuelle : ses luttes, ses aspirations, ses contradictions, ses blessures comme ses instants de bonheur. Emmanuel s’inspire du quotidien – notamment celui de la jeunesse abidjanaise – pour réinventer le réel à travers un style personnel et dynamique. Ses œuvres prennent vie sous forme de visages fragmentés, silhouettes stylisées, formes perturbées, couleurs superposées et rythmes visuels vibrants, reflétant l’énergie urbaine.
Chaque œuvre naît d’un processus en deux temps : des croquis numériques où les idées émergent librement, suivis d’un travail pictural traditionnel. Il en résulte des compositions denses et structurées, qui marient improvisation, rigueur et innovation.
Les personnages stylisés et leurs motifs incarnent des identités en perpétuelle transformation, nourries par l’expérience individuelle et l’environnement social. La couleur, omniprésente, devient un véritable langage : chaque teinte, chaque trait, chaque composition raconte une histoire, qu’elle soit personnelle ou collective.
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