ABAC (pour ABIDJAN AUCTION COMPANY) a pour objet la valorisation d’œuvres réalisées par des artistes africains.

Le groupe est composé de deux sociétés : l’une à Abidjan (Côte d’Ivoire), l’autre en Occitanie (France).

La société ivoirienne organise à intervalles réguliers des ventes aux enchères privées et elle accompagne les artistes, galeries et collectionneurs souhaitant utiliser la plate-forme.

 
Yakouba Konaté
Président de ABAC Côte d’Ivoire
Jean-François Bijon
Président de ABAC France

Le site ABAC.ART permet aux amoureux de l’art contemporain africain d’acquérir des œuvres dans des conditions assurant sécurité et meilleure rémunération des vendeurs. De nouvelles pièces sont mises en vente tous les deux mois.

ABAC organise deux fois par an des ventes au marteau à Abidjan et quatre fois par an des ventes en ligne. Les œuvres sont présentées sur le site www.ABAC.art et sont visibles les jours précédant la vente.

ABAC adhère aux principes de l’économie sociale et solidaire. Les sociétés du groupe ABAC ne distribuent pas de dividendes à leurs actionnaires : les bénéfices sont systématiquement réinvestis dans le développement et l’amélioration du fonctionnement du groupe.

Pour nous contacter : écrivez-nous à contact@abac.art

  1. Se créer un compte, en cliquant sur l'icône en haut à droite puis sur "Inscription".
    Il vous sera demandé de renseigner votre nom, votre prénom, une adresse mail et un mot de passe.
  2. Renseigner un moyen de paiement sur votre espace membre.
    Accédez à votre espace membre en cliquant sur l'icône en haut à droite.
    Cliquez ensuite sur "Modifier mes moyens de paiement", puis sur "Ajouter un moyen de paiement".
    Il vous sera demandé d'enregistrer une carte bancaire internationale.
  3. Découvrir le catalogue des œuvres en vente dans l’onglet “Vente à venir”.
  4. Cliquer sur l’œuvre qui vous intéresse pour avoir plus d’informations et accéder à la vente.
  5. Inscrire dans la case prévue votre enchère (en euros) et cliquer sur le bouton “Participer”.
    ATTENTION : cliquer sur le bouton "Participer" valide automatiquement votre enchère. Une fois votre enchère validée, vous ne pourrez plus la modifier sauf en y inscrivant une supérieure.
    Si un autre enchérisseur dépasse votre enchère, vous en serez averti par mail. Libre à vous de poursuivre ou non votre proposition en enchérissant davantage.

Au terme du décompte du temps d’enchères, vous êtes adjudicataire si aucun autre enchérisseur n’a mis une enchère supérieure à la vôtre. Vous recevrez un mail récapitulatif de votre acquisition, dans lequel il vous sera demandé de nous indiquer :

  • Le mode de paiement que vous préférez : par carte bancaire, en espèces, par chèque.
    • Sans autre précision de votre part, la carte de paiement utilisée pour l’enchère sera débitée du montant de l’achat 5 jours après l’adjudication.
    • Si une autre forme de paiement est demandée, un rendez-vous est organisée avec un·e  représentant·e de ABAC à Abidjan. Le débit automatique de la carte de paiement est alors annulé.
  • Le mode de livraison choisi.
  • Votre adresse postale et un numéro de téléphone.

Les montants des enchères ne comprennent pas les frais d’expédition ou de gardiennage (voir onglet plus bas). Ces frais supplémentaires sont à la charge de l’acquéreur, en sus du prix d’adjudication. Retrouvez les informations sur ces frais et sur l’expédition des œuvres dans l'onglet "Modes de paiement, retrait, frais d’expédition et de gardiennage" ci-dessous.

Suivez vos enchères dans votre compte. Vous retrouvez sur votre espace membre, un tableau de bord où vous pourrez suivre l’état de vos enchères.

Les dates et emplacements des ventes aux enchères en salle seront annoncés sur la page d’accueil au moins trois semaines avant la vente.

Les œuvres en vente seront présentées dans la rubrique “Vente à venir” et exposées à La Rotonde des Arts (Abidjan) la semaine précédent la vente.

La participation à la vente est gratuite mais l’inscription est obligatoire via notre site en cliquant sur « Participer à la vente en salle » sur la page d’accueil. Il vous sera demandé de remplir un formulaire de demande d'inscription. Une fois validé, vous recevrez un accusé de réception par mail. Les places étant limitées, nous ne pouvons pas garantir une entrée pour chaque demande. Si votre demande était validée, vous recevrez par mail, dans les jours précédents la vente, une confirmation de votre inscription et un carton d’invitation qu’il vous faudra présenter à l’entrée de la salle.

Les lots et les modalités de participation aux enchères vous seront présentés par le commissaire-priseur le jour de la vente.

Pour tout achat, il vous sera demandé une pièce d’identité en cours de validité (passeport et/ou carte nationale d’identité) et un moyen de paiement. Le paiement s’effectue via les différentes possibilités suivantes :

  • Carte bancaire,
  • Chèque, ou
  • Espèces dans la limite fixée par la règlementation.

Dans le cas d'un achat par carte bancaire ou en espèces, vous aurez la possibilité de partir tout de suite avec votre achat. 
Dans le cas d'un achat par chèque, ABAC gardera l'oeuvre jusqu'à encaissement du chèque puis vous contactera pour procéder à la livraison. 

MODES DE PAIEMENT 

La vente sera faite au comptant. 

Concernant les ventes en ligne, le paiement s’effectue uniquement par carte bancaire et en euros. Pour participer aux ventes, il vous sera demandé de vous créer un compte ABAC et de renseigner vos coordonnées bancaires (cf. onglet "Comment participer aux ventes aux enchères en ligne" ci-dessus).

Concernant les ventes en salle, le paiement s’effectue par :  

  • Carte bancaire, ou
  • Chèque, ou
  • Espèces dans la limite fixée par la règlementation.    

Et sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité (passeport et/ou carte nationale d’identité).  

Des frais additionnels d’importation temporaire peuvent également s’ajouter au prix total.

RETRAIT ET FRAIS DE GARDIENNAGE

Concernant les ventes en salle, si vous êtes présent, vous pouvez récupérer vos achats immédiatement après la vente si vous avez payé par carte bancaire ou en espèces. Si vous avez payé par chèque, celui-ci sera mis à l’encaissement le jour ouvrable suivant. Dès confirmation du paiement par la banque de ABAC, l’achat sera à votre disposition.

Lorsque vous achetez à distance (que la vente soit en ligne ou en salle) et que vous ou un tiers peut se déplacer au lieu de stockage, ABAC assure la gratuité de stockage durant les 45 jours suivants la fin de la vente. Passé ce délai, des frais de gardiennage mensuels vous seront facturés à raison de : 

  •  6 500 francs CFA (10 €) HT / Lot / jour pour un volume supérieur à 1 M3
  • 4 600 francs CFA (7 €) HT / Lot / jour pour un volume inférieur à 1 M3 

Lorsque vous achetez à distance et que vous ne pouvez pas vous déplacer au lieu de stockage, il vous faudra prendre en compte les frais de gardiennage d’ABAC pré-cités ainsi que les frais et modalités d’expédition et d’exportation. Il est de votre responsabilité de mandater un tiers pour procéder à l’emballage et au déplacement des œuvres. Vous avez aussi la possibilité de demander que l’objet adjugé vous soit expédié par ABAC. Ce service n’est pas une obligation. Pour en savoir plus, référez-vous au paragraphe ci-dessous “Transport et Envoi”. 

TRANSPORT ET ENVOI 

Une fois l’adjudication en votre faveur prononcée, il vous faudra prendre en compte les frais et modalités d’expédition et d’exportation.

Il est de votre responsabilité de mandater un tiers pour procéder à l’emballage et au déplacement des œuvres.  Mais vous avez aussi la possibilité de demander que l’objet adjugé vous soit expédié par ABAC. Ce service n’est pas une obligation. Si vous en faites la requête, nos équipes, en partenariat avec DHL, se chargeront de vous éditer un devis. L’expédition s’effectuera après validation et règlement intégral du montant du devis. Si des frais supplémentaires devaient survenir, ils feraient l’objet d’une facture complémentaire sur présentation d’un justificatif. 

L’expédition hors Côte d'Ivoire d’une œuvre d’art implique tous ou partie des frais suivants : 

 • Assurance, 

 • Emballage, 

 • Transporteur, 

 • Affréteur, 

 • Eventuellement une taxe forfaitaire sur les objets précieux. 

L’exportation d’une œuvre s’accompagne obligatoirement d’un certificat d’authenticité et d’une autorisation d’exportation. 

Concernant les frais de douanes étrangers : les formalités douanières dépendent de nombreux critères qui varient en fonction du pays d’importation. ABAC ne peut vous renseigner avec certitude sur le sujet. Vous devez entrer directement en contact avec les services des douanes pour toute question d’exportation/importation relative à des lots obtenus aux enchères.  

Notre cœur d’activité est la valorisation d’œuvres réalisées par des artistes africain·e·s. Pour ce faire, nous avons deux structures : ABAC et RUNABAC. La première organise des ventes aux enchères, en ligne et en salle. La seconde est la mise en place d’un référencement universel des œuvres d’art africain.

Nous vous invitons à rejoindre la communauté RUNABAC en découvrant et en participant à l’appréhension de l’extraordinaire richesse de l’art africain.

Pour comprendre les interactions, les évolutions, les similarités et les ruptures dans les œuvres classiques comme dans les œuvres contemporaines, le registre RUNABAC apporte au chercheur, à l’artiste, à l’amateur, au collectionneur, un outil d’accès à des milliers d’œuvres d’art africain.

Par ailleurs, au regard du souci exprimé ces dernières années de connaitre l’histoire patrimoniale des œuvres, RUNABAC a également vocation à être un outil contribuant à la transparence des transmissions.

Pour s’inscrire, rendez-vous sur la page « Abonnement » du site www.RUNABAC.art. Jusqu’au 30 septembre 2024, l’abonnement est gratuit ! Il vous donne accès à tout le registre et vous permet d’enregistrer autant d’œuvres que vous le souhaitez.

Si vous souhaitez nous soumettre une œuvre pour une vente aux enchères, nous vous invitons à :

  1. Enregistrer l’œuvre sur RUNABAC ;
  2. Une fois que vous avez reçu la référence RUNABAC de l’œuvre suite à votre demande d’enregistrement, nous écrire à contact@abac.art en nous indiquant la référence RUNABAC de l’œuvre, une estimation de sa valeur, ainsi que vos contacts téléphoniques et courriels.

    Tout document complémentaire (biographie, parcours artistique, méthode de création, catalogues, références, expositions, etc.) est le bienvenu.

    Un courriel vous sera envoyé avec une confirmation de bonne réception. Une commission d’évaluation étudiera votre proposition et vous reviendra.

Abac dans la presse

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Afriquart Media - 2 Juin 2024

Couleurs d'Ivoire

Classique, moderne ou contemporain, les registres des arts visuels estampillés africains connaissent aujourd’hui un regain d’intérêt, tant à l’échelle du marché mondial qu’à l’intérieur du continent. Après leur présence régulière dans les biennales internationales et les grands musées du système-monde, des galeries de plus en plus résolues en Europe et en Amérique représentent des artistes d’Afrique. Des résidences de création, des foires (dont Africa 54, AKAA, etc.) leur sont dédiées. Outre la biennale de Dakar désormais inscrite dans l’agenda culturel mondial, des biennales et des foires de différentes dimensions rythment l’année à Abidjan, Casa, Douala, Kinshasa, Lagos, Luanda, Ouaga, Ségou. Des galeries de plus en plus nombreuses cohabitent avec des espaces d’exposition et de vente qui parfois sont des trésors d’initiatives. Toutes ces initiatives donnent plus de visibilité aux artistes et élargissent les accès aux marchés, aux collections privées et publiques, nationales et internationales.

Le renouvellement de l’offre artistique est une composante de ce tableau dynamique. À Accra, Kumasi, Alger, Casablanca, Rabat, Lubumbashi, Kinshasa, Brazzaville, Dakar, Lagos, Enugu et ailleurs, il est loisible de prendre la mesure des ressources créatives des nouvelles générations qui attendent que les portes du marchés de l’art s’ouvrent à leurs œuvres. Il en va de même à Abidjan, Bouaké, Korhogo. C’est que la fin de la crise socio-politique de 2001-2011 a levé le rideau sur une nouvelle génération de créateurs brillants. Aboudia est la figure emblématique de cette lame de fond à laquelle participent Pascal Konan, Yeanzi, Armand Boua, Salif Diabagaté, Gbais Obou. D’autres brillants protagonistes comme Salomon émergent déjà. En clair, une nouvelle ligne de créateurs aspire à la lumière.

L’objet de la présente vente organisée par ABAC est de témoigner de la justesse de quelques-unes de leurs propositions artistiques.

Voici donc treize jeunes artistes encadrés par deux aînés : Nguessan Kra - l’un des fondateurs du mouvement Vohou-Vohou - et Aristide Achi Anapa, l’un des précurseurs de la peinture urbaine à Abidjan. Parmi eux, Ernest Aké revisite les motifs et les couleurs des objets du quotidien. Ange Michael active la beauté de la culture du corps, Thierry Livasse l’ordinaire de la culture du cheveu chez les filles. Roger Mbro évoque l’énergie partagée de la joie. Voici des peintres de la ville au diapason des données lourdes du fait urbain en Côte d’Ivoire : un pays urbanisé à 55% et dont 75% de la population a moins de 35 ans. Les œuvres des artistes de la présente sélection frétillent des couleurs de l’espoir et de l’énergie contagieuse de la jeunesse. Dans la texture de leurs tableaux, on recherchera en vain les couleurs « orange-blanc-vert » du drapeau national, car comme le dit si bien Ouattara Wats, « je ne travaille pas pour un drapeau, je travaille pour l’humanité ! »

La première vérité d’un tableau, d’une sculpture, d’une photo, bref la beauté de l’œuvre d’art, s’exprime dans le corps de la proposition plastique qui renvoie à cette quête de ravissement à mettre en partage avec une sensibilité, une efficacité, une puissance. Mais comment ne pas ressentir les émanations qui, à travers cette attractivité parfois douce et parfois rude, suggèrent, soulignent, mobilisent les éléments du réel, et finalement situent l’œuvre dans l’espace et le temps. Les courants ne se prescrivent pas. Ils se forment au croisement des contributions variées de créateurs individuels pris dans le cycle de l’invention du quotidien. Ils se formalisent par les effets de synthèse des théoriciens soucieux de sous-titrer le film du temps-qui-passe en des séquences plus ou moins évidentes. Ils se consolident par les collectionneurs et les professionnels qui en prennent acte.

Yacouba Konaté, Président d’ABAC
Aujourd’hui, les arts traditionnels africains comptent au nombre des expressions plastiques mondialement reconnues. Leur entrée remarquée dans les plus grands musées du monde témoigne de leur intérêt scientifique tandis que les surenchérissements dans les plus prestigieuses salles de vente du monde portent l’évidence de leur valeur marchande.

Les œuvres concernées se répartissent sur l’ensemble au continent. Dans cette répartition générale, Ia Côte d’Ivoire tient une place importante.
Souvent référenciés par les grands maîtres de l’art moderne dont les cubistes, les statuettes et les masques wé, dan, sénoufo, baoulé peuvent se revaloir d’avoir influencé les formes du renouvellement de l’art occidental au début du XX siècle. L’opinion selon laquelle l’histoire de ces formes culturelles est close et achevée, est aussi courante que fausse. En effet, le type de statuettes dit « colon » s’est développé comme une métamorphose intimement liée à l’histoire de la statuaire en Côte d’Ivoire.

Le terme « art colon» traîne une connotation impérialiste et pour cette raison a été parfois récusé.
Mais force est de reconnaître que le terme d’art colon reste toujours en usage. Cette exposition veut en présenter quelques moments à travers des pièces importantes.

Son objectif est de contribuer à la documentation et la promotion de cette forme d’expression dont l’un des mérites consiste à rappeler que les arts traditionnels ne vont pas sans évolution et modernisation.

Les Baoulé qui produisent l’essentiel des œuvres ainsi désignées, usent de métonymie et parlent de «blôlô» ce qui signifie « l’au-delà ».
« Blolô bian » pour les personnages masculins, « blôlô bla » pour les dames. D’un point de vue strictement quantitatif, on trouve quatre fois plus de personnages masculins que de reproduction de femmes. On peut parler d’évolution colon en ce sens que ce style d’écriture procède d’une évolution de la sculpture classique africaine.

Les évolutions colons représentent d’une manière générale des personnages blancs ou noirs vêtus selon le mode de vie occidental. Le style est léger et élégant.
Les personnages sveltes ont les traits fins. Se tenant debout, ils restent dans les proportions des sculptures baoulé classiques, entre 25 et 80 cm. Les canons de la sculpture traditionnelle se retrouvent également dans les constantes suivantes : la taille de la tête qui reste grosse, l’étroitesse du buste et son élongation, la position des bras collés au buste.

D’un point de vue historique, le moment « colon » témoigne du remplacement tendanciel des attributs vestimentaires africains par des habits et des accessoires européens qui vont du seul chapeau ou des chaussures ou sandales au complet costume cravate, sans oublier les lunettes. Dans la composition de ces sculptures, la récurrence des thèmes du casque colonial d’une part, de l’uniforme militaire d’autre part, rappelle le contexte d’émergence de la statuaire colon. En cela, la statuaire fonctionne comme un marqueur historique et sociologique. Elle représente et prolonge le moment de la fascination des populations africaines des « parures » occidentales.

On doit à Suzanne Vogel, l’une des premières interprétations décisives des statues colon. Cette anthropologue américaine qui fit des recherches de terrain en Côte d’Ivoire de 1965 à1968, est l’un des premiers chercheurs à analyser la statuaire baoulé traditionnelle, selon la grille de lecture des « époux de l’autre Monde”. Dans un article célèbre « Beauty in the eyes of the Baoule » publié dans une revue universitaire américaine en 1980, elle explique que les statues baoulé, qu’on considérait jusqu’alors – et on ne se privait pas de l’écrire – comme des représentations d’ancêtres, étaient en fait de deux natures : d’abord les époux de l’autre monde dit «blôlo», ensuite les génies de la brousse dits « Assié Usu». Suzanne Vogel démontre que ces deux types de statues sont produits selon des canons esthétiques dont I ‘objectif constant reste la recherche d’une beauté maximale. Cette beauté n’était pas recherchée en soi, mais pour un motif beaucoup plus pragmatique et motivant : mieux apaiser I’esprit auquel la statue est destinée.
Sans occulter l’importance de l’art des cours royales, l’art africain s’est développé dans les villages. L’œuvre de l’artiste était l’expression d’une transcendance de la vie quotidienne. En plus des évolutions locales à travers les âges, l’extraordinaire richesse de l’art « traditionnel » africain vient de l’hétérogénéité des cultures et des ressentis tant individuels que collectifs.

Durant les deux premiers tiers du XXe siècle, le choc de la rencontre entre l’Afrique et l’Europe – qu’il s’agisse d’un choc culturel et artistique ou du choc de la marchandisation de l’œuvre d’art – a constitué une source d’innovation artistique couramment appelée Art de Transition mais encore peu étudiée.

La fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle permettent d’admirer le génie artistique et l’originalité d’artistes nés après les indépendances de leurs pays d’origine. L’art contemporain africain est le produit aussi bien d’une libération des esprits que de la mondialisation.

Pour appréhender cette richesse, ABAC a entrepris la mise en place d’un registre universel des œuvres réalisées par des artistes africains.
Les propriétaires sont invités à déclarer leurs œuvres d’art africain via le site runabac.art. Le public a un accès libre à une photo de chaque œuvre avec sa référence. Pour un abonnement annuel modeste, il a accès à des données complémentaires. Le nom des propriétaires restera confidentiel.

INSCRIPTION À LA VENTE EN SALLE​

Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire - 30 mai 2024 à 18h30

La participation à cette vente privée est gratuite mais l’inscription est obligatoire. Le formulaire ci-dessous vous permet de faire une demande d’inscription. Les places étant limitées, une demande peut être impossible à satisfaire. Si celle-ci est validée, un carton d’invitation vous sera envoyé par mail et demandé à l’entrée de la salle. Si vous ne pouvez pas être présent le jour de la vente, mais que vous souhaitez déposer un ordre d’achat, merci de nous contacter par mail à contact@abac.art en précisant le(s) lot(s) concerné(s).

Frais acheteurs, d’expédition et de gardiennage​


MODES DE PAIEMENT 


La vente sera faite au comptant.

Concernant les ventes en ligne, le paiement s’effectue uniquement par carte bancaire. Pour participer aux ventes, il vous sera demandé de vous créer un compte ABAC et de renseigner vos coordonnées bancaires.

Concernant les ventes en salle, le paiement s’effectue par :

  • Carte bancaire, ou

  • Chèque, ou

  • Espèces dans une limite de 650 000 CFA

Et sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité (passeport et/ou carte nationale d’identité).
L’acheteur paiera à ABAC, en sus du prix d’adjudication ou prix marteau par lot, une commission d’adjudication de 22 % HT soit 23,69 % TTC *.

* Taux de TVA en vigueur : 7,7%  

Donc : Prix global = prix d’adjudication (prix au marteau) + commission d’adjudication

RETRAIT   


Concernant les ventes en salle, si vous êtes présent, vous pouvez récupérer vos achats immédiatement après la vente.

Lorsque vous achetez à distance (que la vente soit en ligne ou en salle) et que vous ou un tiers peut se déplacer au lieu de stockage, ABAC assure la gratuité de stockage durant les 45 jours suivants la fin de la vente. Passé ce délai, des frais de gardiennage mensuels vous seront facturés à raison de :

  •  6 500 francs CFA (10 €) HT / Lot / jour pour un volume supérieur à 1 M3

  • 4 600 francs CFA (7 €) HT / Lot / jour pour un volume inférieur à 1 M3

Lorsque vous achetez à distance et que vous ne pouvez pas vous déplacer au lieu de stockage, il vous faudra prendre en compte les frais de gardiennage d’ABAC pré-cités ainsi que les frais et modalités d’expédition et d’exportation. Il est de votre responsabilité de mandater un tiers pour procéder à l’emballage et au déplacement des œuvres. Vous avez aussi la possibilité de demander que l’objet adjugé vous soit expédié par ABAC. Ce service n’est pas une obligation. Pour en savoir plus, référez-vous au paragraphe ci-dessous “Transport et Envoi”.

FRAIS DE GARDIENNAGE 


ABAC assure la gratuité de stockage durant les 45 jours suivants la fin de la vente. Passé ce délai, des frais de gardiennage mensuels vous seront facturés à raison de :

  • 6 500 francs CFA (10 €) HT / Lot / jour pour un volume supérieur à 1 M3

  • 4 600 francs CFA (7 €) HT / Lot / jour pour un volume inférieur à 1 M3

TRANSPORT ET ENVOI 


Une fois l’adjudication en votre faveur prononcée, il vous faudra prendre en compte les frais et modalités d’expédition et d’exportation. Il est de votre responsabilité de mandater un tiers pour procéder à l’emballage et au déplacement des œuvres.

Vous avez aussi la possibilité de demander que l’objet adjugé vous soit expédié par ABAC. Ce service n’est pas une obligation. Si vous en faites la requête, nos équipes se chargeront de vous éditer un devis. L’expédition s’effectuera après validation et règlement intégral du montant du devis. Si des frais supplémentaires devaient survenir, ils feraient l’objet d’une facture complémentaire sur présentation d’un justificatif.

L’expédition hors CI d’une œuvre d’art implique tous ou partie des frais suivants :

• Assurance,

• Emballage,

• Transporteur,

• Affréteur,

• Eventuellement une taxe forfaitaire sur les objets précieux.

L’exportation d’une œuvre s’accompagne obligatoirement d’un certificat d’authenticité et d’une autorisation d’exportation.

Concernant les frais de douanes étrangers : les formalités douanières dépendent de nombreux critères qui varient en fonction du pays d’importation. ABAC ne peut vous renseigner avec certitude sur le sujet. Vous devez entrer directement en contact avec les services des douanes pour toute question d’exportation/importation relative à des lots obtenus aux enchères.

Veuillez vous montrer vigilant quant à des objets en corne, ivoire, écaille ou toute matière soumise à une réglementation particulière car les règles diffèrent d’un pays à l’autre.

Ces frais peuvent représenter jusqu’à 25% du montant total de votre facture. Si vous refusiez de vous acquitter de ces frais, le colis nous reviendra, et vous aurez des frais de retour.
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