« Le travail de la matière qui est chez moi fondamental s’inscrit dans un profond rituel, il me renvoie aux origines de l’homme. Coller, gratter, coudre…marquer le support pour signaler une présence »
Jouer avec la matière sur et à travers laquelle il matérialise ses pensées. Cette phrase pourrait modestement résumer l’approche de Kra N’Guessan, artiste peintre, sculpteur et anthropologue. Si l’on retient que l’anthropologie est une discipline située à l’articulation entre les différentes sciences humaines et naturelles, qui étudie l’être humain et les groupes humains sous tous leurs aspects, à la fois physiques et culturels, d’une part ; et que, d’autre part, l’artiste a une méthode de travail basée sur l’utilisation de matériaux bruts et sur le dessin de signes et de symboles, nous percevons toute la dimension de cette œuvre.
Ici, la scénographie pousse le spectateur à poser le regard sur les multiples détails de ce tableau très riche en termes de symboles, de matières et de couleurs. Il semble avoir été peint sur du carton ondulé et une coupure de magazine s’y imbrique si bien que sans elle l’œuvre serait incomplète. Nous retrouvons aussi la symbolique chrétienne de l’origine de la vie et du jardin d’Eden, ainsi que celle d’une époque plus moderne et plus proche de la nôtre à travers un couple vêtu à l’occidentale.
Plusieurs approches sont envisageables. Nous partirons sur celle de la vie célébrée à travers l’union de l’homme et de la femme. Du jardin des origines où tous deux allaient libres et nus aux couples contemporains, ils célèbrent la vie et leur amour dans une sorte d’hymne.
Comme dans de nombreuses œuvres de l’artiste, les couleurs terreuses sont très présentes. Cependant, un pan de rouge contraste et retient l’attention. Expression du sacré, le rouge évoque également la sexualité, la passion et tout ce qui a trait au vivant. Il peut aussi exprimer le principe vital en lui-même. Symbole fort, il est de ces éléments sans lesquels une œuvre serait incomplète.
Co-fondateur du mouvement Vohou-vohou, le plasticien ivoirien Kra N’Guessan est un artiste dessinateur, peintre et sculpteur dont la pratique artistique a été marquée par ce mouvement. Celui qui dit « coller, gratter, coudre… marquer le support pour signaler une présence », a toujours puisé son inspiration, d’une manière générale, dans l’actualité, reliant ainsi le présent à un fort ancrage culturel. A travers des peintures vibrantes ou des sculptures expressives, l’artiste revisite souvent les thèmes de l’identité, de la spiritualité et de l’héritage culturel.
En plus de son travail artistique, Kra N’Guessan est également un éducateur passionné, partageant son savoir-faire et son expérience avec les générations futures d’artistes. En effet, né en Côte d’Ivoire en 1954, il a d’abord enseigné les Arts Plastiques dans des collèges et lycées, à l’Ecole Normale Supérieure et à l’Ecole des Beaux-Arts d’Abidjan en Côte d’Ivoire, avant de s’installer en France, où il est Chargé de cours d’Anthropologie de l’Art à l’UFR d’Arts Plastiques à l’Université de Paris, tout en continuant à se consacrer à son art.
Bardé de diplômes, Docteur en Arts et Sciences de l’Art, Kra N’Guessan a vu ses œuvres exposées sur les cinq continents et intégrer de prestigieuses collections, marquant ainsi sa forte contribution à la reconnaissance et la divulgation de l’art contemporain africain.
« Le travail de la matière qui est chez moi fondamental s’inscrit dans un profond rituel, il me renvoie aux origines de l’homme. Coller, gratter, coudre…marquer le support pour signaler une présence »
Jouer avec la matière sur et à travers laquelle il matérialise ses pensées. Cette phrase pourrait modestement résumer l’approche de Kra N’Guessan, artiste peintre, sculpteur et anthropologue. Si l’on retient que l’anthropologie est une discipline située à l’articulation entre les différentes sciences humaines et naturelles, qui étudie l’être humain et les groupes humains sous tous leurs aspects, à la fois physiques et culturels, d’une part ; et que, d’autre part, l’artiste a une méthode de travail basée sur l’utilisation de matériaux bruts et sur le dessin de signes et de symboles, nous percevons toute la dimension de cette œuvre.
Ici, la scénographie pousse le spectateur à poser le regard sur les multiples détails de ce tableau très riche en termes de symboles, de matières et de couleurs. Il semble avoir été peint sur du carton ondulé et une coupure de magazine s’y imbrique si bien que sans elle l’œuvre serait incomplète. Nous retrouvons aussi la symbolique chrétienne de l’origine de la vie et du jardin d’Eden, ainsi que celle d’une époque plus moderne et plus proche de la nôtre à travers un couple vêtu à l’occidentale.
Plusieurs approches sont envisageables. Nous partirons sur celle de la vie célébrée à travers l’union de l’homme et de la femme. Du jardin des origines où tous deux allaient libres et nus aux couples contemporains, ils célèbrent la vie et leur amour dans une sorte d’hymne.
Comme dans de nombreuses œuvres de l’artiste, les couleurs terreuses sont très présentes. Cependant, un pan de rouge contraste et retient l’attention. Expression du sacré, le rouge évoque également la sexualité, la passion et tout ce qui a trait au vivant. Il peut aussi exprimer le principe vital en lui-même. Symbole fort, il est de ces éléments sans lesquels une œuvre serait incomplète.
Co-fondateur du mouvement Vohou-vohou, le plasticien ivoirien Kra N’Guessan est un artiste dessinateur, peintre et sculpteur dont la pratique artistique a été marquée par ce mouvement. Celui qui dit « coller, gratter, coudre… marquer le support pour signaler une présence », a toujours puisé son inspiration, d’une manière générale, dans l’actualité, reliant ainsi le présent à un fort ancrage culturel. A travers des peintures vibrantes ou des sculptures expressives, l’artiste revisite souvent les thèmes de l’identité, de la spiritualité et de l’héritage culturel.
En plus de son travail artistique, Kra N’Guessan est également un éducateur passionné, partageant son savoir-faire et son expérience avec les générations futures d’artistes. En effet, né en Côte d’Ivoire en 1954, il a d’abord enseigné les Arts Plastiques dans des collèges et lycées, à l’Ecole Normale Supérieure et à l’Ecole des Beaux-Arts d’Abidjan en Côte d’Ivoire, avant de s’installer en France, où il est Chargé de cours d’Anthropologie de l’Art à l’UFR d’Arts Plastiques à l’Université de Paris, tout en continuant à se consacrer à son art.
Bardé de diplômes, Docteur en Arts et Sciences de l’Art, Kra N’Guessan a vu ses œuvres exposées sur les cinq continents et intégrer de prestigieuses collections, marquant ainsi sa forte contribution à la reconnaissance et la divulgation de l’art contemporain africain.
La participation à cette vente privée est gratuite mais l’inscription est obligatoire. Le formulaire ci-dessous vous permet de faire une demande d’inscription. Les places étant limitées, une demande peut être impossible à satisfaire. Si celle-ci est validée, un carton d’invitation vous sera envoyé par mail et demandé à l’entrée de la salle. Si vous ne pouvez pas être présent le jour de la vente, mais que vous souhaitez déposer un ordre d’achat, merci de nous contacter par mail à contact@abac.art en précisant le(s) lot(s) concerné(s).