Abstrait, couleur, figuratif, paysage, peinture à l’huile, peinture africaine, sont autant de mots clés que l’on pourrait utiliser pour décrire l’œuvre d’Eugène Malonga. On retrouve dans cette œuvre autant de paysages que de scènes de genre et quelques portraits. Bien qu’il ait évolué un moment vers la semi-abstraction, l’artiste est résolument revenu au réalisme dans les dernières années de sa vie. Il peint avec une simplicité quasi désarmante et qui donne un certain charme à ses œuvres.

Le marché est ici représenté dans une scène si pleine de couleurs et de vie qu’il suffit de simplement la regarder pour s’y plonger. Aussitôt on imagine les bruits et l’atmosphère qui l’entoure. Les mouvements et les voix de la foule qui s’active. Une effervescence dans laquelle s’immerge sans peine le spectateur.

Nous sommes au niveau du sol. L’artiste fait un gros plan sur une cuvette pleine de ce qui semble être des oranges. A côté, deux femmes devisent joyeusement. Eugène Malonga va dans le détail. Le détail des motifs sur les tenues, des nuances de couleurs selon le degré de mûrissement des fruits, des ustensiles qui traînent çà et là… Le paysage qu’on aperçoit au loin laisse penser que cette scène se situe en milieu rural, tandis que des teintes dorées et orangées s’unissent pour dégager une luminosité qui baigne cette scène typique du marché.

Profondément autodidacte, celui que l’on considère comme étant l’un des cinq fondateurs de la peinture congolaise a développé cette passion dès son plus jeune âge. En effet, c’est à 10 ans qu’Eugène Malonga réalise son tout premier tableau qu’il intitulera « La case de mon oncle Boundzoumou. »

Par la suite, il intègre l’École des Peintres de Poto-Poto où il améliore sa technique, puis l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en 1961, grâce à une bourse de perfectionnement de six mois. Le test de niveau le classe directement en quatrième année,  l’année de sortie.

La carrière d’Eugène Malonga a été fortement influencée par le peintre d’origine camerounaise, Gaspard de Mouko, dans les années 1940; ainsi que par l’architecte de la basilique Sainte-Anne du Congo, Roger Erell, qui l’a initié au dessin en 1941.

Né en 1930 à Nko au Congo, l’artiste a largement exposé ses œuvres en Afrique Centrale dans des capitales telles que Brazzaville, Libreville, Bangui, Ndjamena et Kinshasa. Dakar a été la seule capitale Ouest-africaine a accueillir une de ses expositions. L’œuvre d’Eugène Malonga tourne principalement autour de paysages et de scènes de genre, même si quelques portraits s’y sont parfois invités. Après avoir flirté quelques années avec la semi-abstraction, Eugène Malonga est revenu résolument au réalisme à la fin de sa carrière.

Distinctions :

Est l’un des cinq fondateurs de la peinture congolaise, inexistante avant 1940.
Médaille d’argent et de bronze au premier salon de peinture organisé par le CCF de Brazzaville
Diplôme d’honneur à Alma-Alta, URSS
Diplôme d’honneur Agip-Recherche

Marché

Eugène MALONGA

Référence Runabac N° :
MAL-A-002-24-A
Congo
1983
Gouache sur toile
Dimensions :
35 × 68 cm

Abstrait, couleur, figuratif, paysage, peinture à l’huile, peinture africaine, sont autant de mots clés que l’on pourrait utiliser pour décrire l’œuvre d’Eugène Malonga. On retrouve dans cette œuvre autant de paysages que de scènes de genre et quelques portraits. Bien qu’il ait évolué un moment vers la semi-abstraction, l’artiste est résolument revenu au réalisme dans les dernières années de sa vie. Il peint avec une simplicité quasi désarmante et qui donne un certain charme à ses œuvres.

Le marché est ici représenté dans une scène si pleine de couleurs et de vie qu’il suffit de simplement la regarder pour s’y plonger. Aussitôt on imagine les bruits et l’atmosphère qui l’entoure. Les mouvements et les voix de la foule qui s’active. Une effervescence dans laquelle s’immerge sans peine le spectateur.

Nous sommes au niveau du sol. L’artiste fait un gros plan sur une cuvette pleine de ce qui semble être des oranges. A côté, deux femmes devisent joyeusement. Eugène Malonga va dans le détail. Le détail des motifs sur les tenues, des nuances de couleurs selon le degré de mûrissement des fruits, des ustensiles qui traînent çà et là… Le paysage qu’on aperçoit au loin laisse penser que cette scène se situe en milieu rural, tandis que des teintes dorées et orangées s’unissent pour dégager une luminosité qui baigne cette scène typique du marché.

Profondément autodidacte, celui que l’on considère comme étant l’un des cinq fondateurs de la peinture congolaise a développé cette passion dès son plus jeune âge. En effet, c’est à 10 ans qu’Eugène Malonga réalise son tout premier tableau qu’il intitulera « La case de mon oncle Boundzoumou. »

Par la suite, il intègre l’École des Peintres de Poto-Poto où il améliore sa technique, puis l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en 1961, grâce à une bourse de perfectionnement de six mois. Le test de niveau le classe directement en quatrième année,  l’année de sortie.

La carrière d’Eugène Malonga a été fortement influencée par le peintre d’origine camerounaise, Gaspard de Mouko, dans les années 1940; ainsi que par l’architecte de la basilique Sainte-Anne du Congo, Roger Erell, qui l’a initié au dessin en 1941.

Né en 1930 à Nko au Congo, l’artiste a largement exposé ses œuvres en Afrique Centrale dans des capitales telles que Brazzaville, Libreville, Bangui, Ndjamena et Kinshasa. Dakar a été la seule capitale Ouest-africaine a accueillir une de ses expositions. L’œuvre d’Eugène Malonga tourne principalement autour de paysages et de scènes de genre, même si quelques portraits s’y sont parfois invités. Après avoir flirté quelques années avec la semi-abstraction, Eugène Malonga est revenu résolument au réalisme à la fin de sa carrière.

Distinctions :

Est l’un des cinq fondateurs de la peinture congolaise, inexistante avant 1940.
Médaille d’argent et de bronze au premier salon de peinture organisé par le CCF de Brazzaville
Diplôme d’honneur à Alma-Alta, URSS
Diplôme d’honneur Agip-Recherche

Aujourd’hui, les arts traditionnels africains comptent au nombre des expressions plastiques mondialement reconnues. Leur entrée remarquée dans les plus grands musées du monde témoigne de leur intérêt scientifique tandis que les surenchérissements dans les plus prestigieuses salles de vente du monde portent l’évidence de leur valeur marchande.

Les œuvres concernées se répartissent sur l’ensemble au continent. Dans cette répartition générale, Ia Côte d’Ivoire tient une place importante.
Souvent référenciés par les grands maîtres de l’art moderne dont les cubistes, les statuettes et les masques wé, dan, sénoufo, baoulé peuvent se revaloir d’avoir influencé les formes du renouvellement de l’art occidental au début du XX siècle. L’opinion selon laquelle l’histoire de ces formes culturelles est close et achevée, est aussi courante que fausse. En effet, le type de statuettes dit « colon » s’est développé comme une métamorphose intimement liée à l’histoire de la statuaire en Côte d’Ivoire.

Le terme « art colon» traîne une connotation impérialiste et pour cette raison a été parfois récusé.
Mais force est de reconnaître que le terme d’art colon reste toujours en usage. Cette exposition veut en présenter quelques moments à travers des pièces importantes.

Son objectif est de contribuer à la documentation et la promotion de cette forme d’expression dont l’un des mérites consiste à rappeler que les arts traditionnels ne vont pas sans évolution et modernisation.

Les Baoulé qui produisent l’essentiel des œuvres ainsi désignées, usent de métonymie et parlent de «blôlô» ce qui signifie « l’au-delà ».
« Blolô bian » pour les personnages masculins, « blôlô bla » pour les dames. D’un point de vue strictement quantitatif, on trouve quatre fois plus de personnages masculins que de reproduction de femmes. On peut parler d’évolution colon en ce sens que ce style d’écriture procède d’une évolution de la sculpture classique africaine.

Les évolutions colons représentent d’une manière générale des personnages blancs ou noirs vêtus selon le mode de vie occidental. Le style est léger et élégant.
Les personnages sveltes ont les traits fins. Se tenant debout, ils restent dans les proportions des sculptures baoulé classiques, entre 25 et 80 cm. Les canons de la sculpture traditionnelle se retrouvent également dans les constantes suivantes : la taille de la tête qui reste grosse, l’étroitesse du buste et son élongation, la position des bras collés au buste.

D’un point de vue historique, le moment « colon » témoigne du remplacement tendanciel des attributs vestimentaires africains par des habits et des accessoires européens qui vont du seul chapeau ou des chaussures ou sandales au complet costume cravate, sans oublier les lunettes. Dans la composition de ces sculptures, la récurrence des thèmes du casque colonial d’une part, de l’uniforme militaire d’autre part, rappelle le contexte d’émergence de la statuaire colon. En cela, la statuaire fonctionne comme un marqueur historique et sociologique. Elle représente et prolonge le moment de la fascination des populations africaines des « parures » occidentales.

On doit à Suzanne Vogel, l’une des premières interprétations décisives des statues colon. Cette anthropologue américaine qui fit des recherches de terrain en Côte d’Ivoire de 1965 à1968, est l’un des premiers chercheurs à analyser la statuaire baoulé traditionnelle, selon la grille de lecture des « époux de l’autre Monde”. Dans un article célèbre « Beauty in the eyes of the Baoule » publié dans une revue universitaire américaine en 1980, elle explique que les statues baoulé, qu’on considérait jusqu’alors – et on ne se privait pas de l’écrire – comme des représentations d’ancêtres, étaient en fait de deux natures : d’abord les époux de l’autre monde dit «blôlo», ensuite les génies de la brousse dits « Assié Usu». Suzanne Vogel démontre que ces deux types de statues sont produits selon des canons esthétiques dont I ‘objectif constant reste la recherche d’une beauté maximale. Cette beauté n’était pas recherchée en soi, mais pour un motif beaucoup plus pragmatique et motivant : mieux apaiser I’esprit auquel la statue est destinée.
Sans occulter l’importance de l’art des cours royales, l’art africain s’est développé dans les villages. L’œuvre de l’artiste était l’expression d’une transcendance de la vie quotidienne. En plus des évolutions locales à travers les âges, l’extraordinaire richesse de l’art « traditionnel » africain vient de l’hétérogénéité des cultures et des ressentis tant individuels que collectifs.

Durant les deux premiers tiers du XXe siècle, le choc de la rencontre entre l’Afrique et l’Europe – qu’il s’agisse d’un choc culturel et artistique ou du choc de la marchandisation de l’œuvre d’art – a constitué une source d’innovation artistique couramment appelée Art de Transition mais encore peu étudiée.

La fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle permettent d’admirer le génie artistique et l’originalité d’artistes nés après les indépendances de leurs pays d’origine. L’art contemporain africain est le produit aussi bien d’une libération des esprits que de la mondialisation.

Pour appréhender cette richesse, ABAC a entrepris la mise en place d’un registre universel des œuvres réalisées par des artistes africains.
Les propriétaires sont invités à déclarer leurs œuvres d’art africain via le site runabac.art. Le public a un accès libre à une photo de chaque œuvre avec sa référence. Pour un abonnement annuel modeste, il a accès à des données complémentaires. Le nom des propriétaires restera confidentiel.

INSCRIPTION À LA VENTE EN SALLE​

Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire - 30 mai 2024 à 18h30

La participation à cette vente privée est gratuite mais l’inscription est obligatoire. Le formulaire ci-dessous vous permet de faire une demande d’inscription. Les places étant limitées, une demande peut être impossible à satisfaire. Si celle-ci est validée, un carton d’invitation vous sera envoyé par mail et demandé à l’entrée de la salle. Si vous ne pouvez pas être présent le jour de la vente, mais que vous souhaitez déposer un ordre d’achat, merci de nous contacter par mail à contact@abac.art en précisant le(s) lot(s) concerné(s).

Frais acheteurs, d’expédition et de gardiennage​


MODES DE PAIEMENT 


La vente sera faite au comptant.

Concernant les ventes en ligne, le paiement s’effectue uniquement par carte bancaire. Pour participer aux ventes, il vous sera demandé de vous créer un compte ABAC et de renseigner vos coordonnées bancaires.

Concernant les ventes en salle, le paiement s’effectue par :

  • Carte bancaire, ou

  • Chèque, ou

  • Espèces dans une limite de 650 000 CFA

Et sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité (passeport et/ou carte nationale d’identité).
L’acheteur paiera à ABAC, en sus du prix d’adjudication ou prix marteau par lot, une commission d’adjudication de 22 % HT soit 23,69 % TTC *.

* Taux de TVA en vigueur : 7,7%  

Donc : Prix global = prix d’adjudication (prix au marteau) + commission d’adjudication

RETRAIT   


Concernant les ventes en salle, si vous êtes présent, vous pouvez récupérer vos achats immédiatement après la vente.

Lorsque vous achetez à distance (que la vente soit en ligne ou en salle) et que vous ou un tiers peut se déplacer au lieu de stockage, ABAC assure la gratuité de stockage durant les 45 jours suivants la fin de la vente. Passé ce délai, des frais de gardiennage mensuels vous seront facturés à raison de :

  •  6 500 francs CFA (10 €) HT / Lot / jour pour un volume supérieur à 1 M3

  • 4 600 francs CFA (7 €) HT / Lot / jour pour un volume inférieur à 1 M3

Lorsque vous achetez à distance et que vous ne pouvez pas vous déplacer au lieu de stockage, il vous faudra prendre en compte les frais de gardiennage d’ABAC pré-cités ainsi que les frais et modalités d’expédition et d’exportation. Il est de votre responsabilité de mandater un tiers pour procéder à l’emballage et au déplacement des œuvres. Vous avez aussi la possibilité de demander que l’objet adjugé vous soit expédié par ABAC. Ce service n’est pas une obligation. Pour en savoir plus, référez-vous au paragraphe ci-dessous “Transport et Envoi”.

FRAIS DE GARDIENNAGE 


ABAC assure la gratuité de stockage durant les 45 jours suivants la fin de la vente. Passé ce délai, des frais de gardiennage mensuels vous seront facturés à raison de :

  • 6 500 francs CFA (10 €) HT / Lot / jour pour un volume supérieur à 1 M3

  • 4 600 francs CFA (7 €) HT / Lot / jour pour un volume inférieur à 1 M3

TRANSPORT ET ENVOI 


Une fois l’adjudication en votre faveur prononcée, il vous faudra prendre en compte les frais et modalités d’expédition et d’exportation. Il est de votre responsabilité de mandater un tiers pour procéder à l’emballage et au déplacement des œuvres.

Vous avez aussi la possibilité de demander que l’objet adjugé vous soit expédié par ABAC. Ce service n’est pas une obligation. Si vous en faites la requête, nos équipes se chargeront de vous éditer un devis. L’expédition s’effectuera après validation et règlement intégral du montant du devis. Si des frais supplémentaires devaient survenir, ils feraient l’objet d’une facture complémentaire sur présentation d’un justificatif.

L’expédition hors CI d’une œuvre d’art implique tous ou partie des frais suivants :

• Assurance,

• Emballage,

• Transporteur,

• Affréteur,

• Eventuellement une taxe forfaitaire sur les objets précieux.

L’exportation d’une œuvre s’accompagne obligatoirement d’un certificat d’authenticité et d’une autorisation d’exportation.

Concernant les frais de douanes étrangers : les formalités douanières dépendent de nombreux critères qui varient en fonction du pays d’importation. ABAC ne peut vous renseigner avec certitude sur le sujet. Vous devez entrer directement en contact avec les services des douanes pour toute question d’exportation/importation relative à des lots obtenus aux enchères.

Veuillez vous montrer vigilant quant à des objets en corne, ivoire, écaille ou toute matière soumise à une réglementation particulière car les règles diffèrent d’un pays à l’autre.

Ces frais peuvent représenter jusqu’à 25% du montant total de votre facture. Si vous refusiez de vous acquitter de ces frais, le colis nous reviendra, et vous aurez des frais de retour.
TRANSLATE