Né en 1962, Aristide ACHI, ANAPA de son nom d’artiste, est un fils de la bonne bourgeoisie traditionnelle. Son père occupait des fonctions communales importantes dans un des quartiers nord d’Abidjan. Il effectue donc de bonnes études secondaires, et se révéla d’abord un dessinateur extrêmement doué puis un coloriste remarquable. Il s’oriente donc vers des études artistiques qui l’amenèrent à une carrière d’enseignant (dessin et peinture) à partir du milieu des années 1980. Il voyage dans la sous-région et bénéficie d’une bourse d’études aux Etats-Unis.
Au milieu des années 1980, de plus en plus ouvertement, des gangs se partagent des zones et des quartiers et signent leurs territoires. Des graffitis s’emparent des murs de la ville. Le tout premier, Anapa observe et s’imprègne de l’esprit de cette nouvelle sous-culture urbaine. Il trouve son inspiration auprès des gros-bras dits ziguéhi qui inventent un français singulier dit nouchi.
Ses tableaux valent comme manifestes de ce mouvement des jeunes de la rue abonnés aux petits métiers et qui s’imposent comme gardiens de voiture, dans une ambiance de drogue et de violence, à la marge d’une société qui s’embourgeoise.
De ce rapport à la rue, Anapa sera parfois qualifié d’artiste du « street art », mais par extension de la catégorie car il a toujours produit sur toile, et jamais par terre ou sur un mur. Créateur spontané et inspiré, Anapa n’a jamais su se plier aux disciplines de l’atelier et d’une production régulière. Il a donc effectué une carrière qui, commercialement et financièrement, n’a pas rendu justice à la puissance de son génie.
Anapa reste l’un des artistes les plus doués de la génération 1990-2000 : brillant dessinateur, excellent coloriste, sculpteur à ses heures perdues, il est apparu comme le « Basquiat ivoirien », avec en prime une grande richesse de matière sur la toile.
S’il lui a manqué le soutien conséquent d’une galerie, il a cependant été régulièrement collectionné par quelques connaisseurs en Côte d’Ivoire, dont de hautes personnalités de la république.
Né en 1962, Aristide ACHI, ANAPA de son nom d’artiste, est un fils de la bonne bourgeoisie traditionnelle. Son père occupait des fonctions communales importantes dans un des quartiers nord d’Abidjan. Il effectue donc de bonnes études secondaires, et se révéla d’abord un dessinateur extrêmement doué puis un coloriste remarquable. Il s’oriente donc vers des études artistiques qui l’amenèrent à une carrière d’enseignant (dessin et peinture) à partir du milieu des années 1980. Il voyage dans la sous-région et bénéficie d’une bourse d’études aux Etats-Unis.
Au milieu des années 1980, de plus en plus ouvertement, des gangs se partagent des zones et des quartiers et signent leurs territoires. Des graffitis s’emparent des murs de la ville. Le tout premier, Anapa observe et s’imprègne de l’esprit de cette nouvelle sous-culture urbaine. Il trouve son inspiration auprès des gros-bras dits ziguéhi qui inventent un français singulier dit nouchi.
Ses tableaux valent comme manifestes de ce mouvement des jeunes de la rue abonnés aux petits métiers et qui s’imposent comme gardiens de voiture, dans une ambiance de drogue et de violence, à la marge d’une société qui s’embourgeoise.
De ce rapport à la rue, Anapa sera parfois qualifié d’artiste du « street art », mais par extension de la catégorie car il a toujours produit sur toile, et jamais par terre ou sur un mur. Créateur spontané et inspiré, Anapa n’a jamais su se plier aux disciplines de l’atelier et d’une production régulière. Il a donc effectué une carrière qui, commercialement et financièrement, n’a pas rendu justice à la puissance de son génie.
Anapa reste l’un des artistes les plus doués de la génération 1990-2000 : brillant dessinateur, excellent coloriste, sculpteur à ses heures perdues, il est apparu comme le « Basquiat ivoirien », avec en prime une grande richesse de matière sur la toile.
S’il lui a manqué le soutien conséquent d’une galerie, il a cependant été régulièrement collectionné par quelques connaisseurs en Côte d’Ivoire, dont de hautes personnalités de la république.
La participation à cette vente privée est gratuite mais l’inscription est obligatoire. Le formulaire ci-dessous vous permet de faire une demande d’inscription. Les places étant limitées, une demande peut être impossible à satisfaire. Si celle-ci est validée, un carton d’invitation vous sera envoyé par mail et demandé à l’entrée de la salle. Si vous ne pouvez pas être présent le jour de la vente, mais que vous souhaitez déposer un ordre d’achat, merci de nous contacter par mail à contact@abac.art en précisant le(s) lot(s) concerné(s).